Lucas, c'est un plaisir de t'avoir ici au Nine One One après que tu aies publié la boutique dans ton livre. Qu'est-ce qui t'a inspiré à créer le livre HEART ?
J'ai grandi en faisant du skateboard dans les années 90 et ma boutique de skate locale LSD était notre deuxième maison. Entrer dans la boutique était déjà quelque chose.
J'ai toujours attaché plus d'importance à la boutique physique qu'à la commande en ligne. Lorsque le covid est arrivé, j'ai ressenti le besoin de faire quelque chose pour les magasins locaux, pour leur rendre hommage comme ils le méritent.
J'ai donc commencé à contacter toutes les boutiques de skate à travers le monde pour créer un livre de table à café de 428 pages un an plus tard.
Comment as-tu entendu parler du Nine One One ? Est-ce la première fois que tu es ici ?
Quand j'ai commencé à approcher les boutiques de skate, j'avais déjà beaucoup de connexions. Je voulais au moins une boutique de skate par pays. Lorsque j'ai fait mes recherches sur la Belgique, il était évident pour moi d'inclure le Nine One One, et je n'étais pas le seul à y penser. J'ai pris contact avec Fabian Verhaeghe du Nine One One et j'ai eu la chance de passer du temps avec lui et la communauté brugeoise. C'est le début d'une longue histoire ensemble.
Quelle est ta boutique de skate locale ? Que signifie-t-elle pour toi ?
Actuellement, je vis en Normandie, dans le milieu de nulle part (haha). Je suis né à Cannes (dans le sud-est de la France), donc je dirais que Papatoro est ma boutique de skate locale.
Comme je l'ai dit, cela signifie toute ma vie. Je voyage à travers le monde et je passe toujours dire bonjour à la boutique de skate locale pour me connecter avec les gens du coin. Ils donnent toujours les meilleurs conseils.
Tu as beaucoup de collaborations, de fresques murales et plus encore à ton actif. Quelle est ta préférée jusqu'ici ? Es-tu en train de travailler sur quelque chose d'excitant ?
Je ne peux pas citer de collaboration spécifique, mais j'étais assez fier d'avoir pu peindre l'ensemble du skatepark de Tampa en 2022. J'ai grandi avec Tampa pro et am, donc quand ils m'ont demandé de le peindre, je me suis senti comme un enfant dans un magasin de jouets. J'ai récemment réalisé une immense fresque murale à Montréal et ce projet est absolument ma préférée jusqu'à présent. Le mur mesure 25 x 25 mètres. Quand tu es devant, tu ressens quelque chose de spécial. En ce moment, j'organise une tournée HEART en Amérique pour le printemps 2024. Ça va vraiment être spécial.
Ça a l'air excitant, nous avons déjà hâte ! Tu es connu pour ton personnage Gus Gus. Pourquoi l'appelles-tu comme ça et peux-tu nous en dire un peu plus à ce sujet ?
(HAHA) Le nom Gus Gus vient en fait de mon premier chien. Quand j'ai commencé à peindre à 27 ans, je n'avais aucune idée de ce que je faisais. Dix ans plus tard, après un voyage incroyable en Égypte, je suis rentré chez moi avec un personnage inspiré par Le Caire. Je me suis demandé comment je pourrais nommer mon personnage et j'ai décidé d'opter pour Gus Gus. C'est fou quand j'y pense. Cela m'a pris dix ans pour créer mon personnage.
Qu'est-ce qui t'inspire à créer de l'art ? D'où vient ta créativité ?
Cela vient certainement du skateboard. J'ai l'impression d'avoir toujours été entouré par l'art depuis mon enfance. Ma mère peignait des paysages et mon père collectionnait des toiles, et j'étais intrigué.
As-tu des conseils à donner aux jeunes skateurs, artistes, aux gens qui lisent ceci ?
Fais ce que tu penses qui est bon pour toi et travaille dur !
Veux-tu ajouter quelque chose ?
Fais l'amour !
